Gérer ses peurs et transformer les refus en opportunités : les clés du succès pour les marchands de biens

Dans l’activité de marchand de biens, il est normal de ressentir des appréhensions face à des enjeux importants. La peur de l’échec, de l’erreur ou du rejet peut rapidement devenir un frein si elle n’est pas gérée correctement. Pourtant, ces émotions, bien qu’inconfortables, peuvent être transformées en moteurs pour avancer et réussir. 

Cet article vous propose des méthodes concrètes pour apprivoiser vos peurs et faire face aux refus, des étapes essentielles pour évoluer sereinement dans cette activité exigeante.

Découvre les pièges à éviter dans une opération de marchand de biens.

Les peurs sont légitimes

En tant que marchand de biens, vous êtes confronté à des décisions engageantes : formuler une offre, négocier avec un agent immobilier, signer un compromis de vente chez le notaire. Ces moments critiques s’accompagnent souvent de peurs, surtout lorsqu’il s’agit de vos premières opérations. 

Pourquoi cette peur est-elle légitime ?

  • Des montants financiers conséquents : les opérations immobilières impliquent souvent des investissements à six chiffres. Ces sommes importantes génèrent de la pression, car une mauvaise décision peut impacter vos finances. 
  • L’inconnu : chaque opération est unique et comporte son lot d’incertitudes. C’est la beauté de notre activité, mais c’est quelque chose qu’il faut apprendre à gérer. Que ce soit la négociation avec un vendeur, l’évaluation des risques techniques liés au bien, ou les imprévus juridiques, il peut survenir régulièrement des imprévus et les ajustements sont monnaie courante. Ce manque de contrôle peut facilement provoquer des doutes, notamment si vous manquez d’expérience ou si le projet s’écarte de votre zone de confort.
  • Des enjeux personnels : une réussite peut renforcer votre estime de soi et votre crédibilité auprès de vos partenaires ou de votre famille, tandis qu’un échec peut provoquer un sentiment de culpabilité, d’insuffisance ou de déception. Ces émotions, bien que naturelles, peuvent ajouter une charge mentale importante à chaque prise de décision.

Mais attention, bien que légitime, la peur ne doit pas devenir paralysante. Il est important de ne pas ajouter de la culpabilité à cette émotion, mais de la considérer comme un indicateur naturel face à l’inconnu.

Gérer ses peurs : des stratégies concrètes pour avancer

Les marchands de biens expérimentés le savent : gérer ses émotions est aussi important que maîtriser les aspects techniques du métier. Voici quelques exercices pratiques pour apprivoiser vos peurs et garder le contrôle.

1. Prenez rendez-vous avec vos inquiétudes

Réservez dix minutes dans un environnement calme, loin des distractions, et consacrez ce temps à rédiger une liste détaillée de vos peurs. Soyez honnête et précis : cet exercice vise à mettre en lumière toutes vos préoccupations, même celles qui peuvent sembler anodines à première vue. Voici quelques exemples de craintes à explorer :

  • Les peurs liées à l’opération : redoutez-vous de surpayer un bien ou de ne pas repérer ses défauts cachés ? Vous inquiétez-vous de mal gérer les visites ou d’échouer à convaincre un vendeur ? Pensez à toutes les préoccupations qui peuvent entamer votre gestion d’une opération. 
  • Les craintes administratives : vous pouvez avoir peur de rencontrer des complications avec les documents notariés, de faire face à une incompréhension avec un agent immobilier, de ne pas maîtriser les démarches administratives liées à votre projet, etc.
  • Les inquiétudes financières : le risque de perte d’argent est souvent au cœur des préoccupations. Vous pouvez aussi craindre des imprévus budgétaires, comme des coûts de rénovation qui explosent ou des délais plus longs que prévu qui impactent sensiblement votre trésorerie.

2. Imaginez le pire scénario

Prenez chaque peur identifiée et posez-vous la question : “Que pourrait-il arriver de pire ?” 

Visualisez le scénario le plus défavorable possible, sans essayer de minimiser vos craintes. 

Ensuite, analysez :

  • Quelles seraient les conséquences concrètes ? Par exemple, une perte financière, des délais supplémentaires, ou une négociation échouée. Essayez d’estimer objectivement l’impact réel de ces situations.
  • Sont-elles vraiment irrémédiables ? Posez-vous la question : si ce scénario se réalisait, auriez-vous des solutions ou des alternatives pour vous en relever ?

Dans la plupart des cas, vous réaliserez que les scénarios catastrophes que vous redoutez ne sont ni insurmontables ni définitifs. Souvent, les conséquences les plus graves que vous imaginez peuvent être atténuées avec de la préparation ou des ajustements. 

En mettant vos peurs en perspective, vous pouvez relativiser concrètement. Cet exercice transforme l’appréhension paralysante en une réflexion constructive ; ce qui vous permet d’aborder vos projets avec davantage de lucidité et de sérénité.

3. Acceptez les risques et anticipez

Dans toute opération, des risques existent, et il est important de les évaluer honnêtement. Demandez-vous si vous êtes prêt à vivre avec les conséquences possibles. Cet exercice vous aide à clarifier votre seuil de tolérance face à l’incertitude et à vous préparer mentalement aux éventualités.

Posez-vous les bonnes questions :

  • Si l’opération échoue, êtes-vous en mesure de supporter une perte financière ? Cela peut inclure une diminution de votre trésorerie, des coûts imprévus ou une rentabilité moindre que prévu. Avez-vous une marge de sécurité pour absorber ces impacts ?
  • Si des imprévus surgissent, êtes-vous prêt à investir davantage de temps ou d’énergie ? Un projet qui se complique peut exiger des déplacements supplémentaires, des heures de travail imprévues ou un suivi plus rigoureux. Êtes-vous en mesure d’assumer ces contraintes sans compromettre vos autres engagements ?
  • Quelles conséquences personnelles êtes-vous prêt à accepter ? Un projet difficile peut parfois affecter votre moral ou votre entourage. Êtes-vous prêt à faire face à cette pression ?

Ce qu’il faut retenir :
Si vous acceptez ces éventualités, vous avancerez avec une plus grande sérénité, sachant que vous êtes mentalement préparé aux défis qui pourraient survenir. Vous aurez également plus de clarté pour prendre des décisions en toute conscience.

Découvre comment démarrer une activité de MDB sans prendre de risques

4. Apprenez et adaptez-vous

La fiscalité, le financement ou encore les aspects techniques sont des sujets complexes, mais pas insurmontables. Avec les bonnes ressources et un apprentissage adapté, vous pouvez les transformer en leviers pour sécuriser vos opérations et gagner en efficacité.

Aujourd’hui, des formations spécialisées comme les nôtres vous permettent d’aborder ces thématiques de manière concrète et ciblée. Que ce soit pour maîtriser la fiscalité, structurer un dossier de financement solide ou anticiper les défis techniques d’un chantier, vous avez à votre disposition les outils nécessaires pour progresser à votre rythme et en toute confiance.

En vous formant avec des solutions adaptées à votre métier, vous serez mieux armé pour surmonter les obstacles et faire face aux imprévus avec assurance.

Apprendre à accepter les refus

Un refus est souvent vu comme un rejet. Cette peur du rejet est l’une des plus profondes et universelles. Elle touche directement à notre instinct de survie sociale et à notre besoin d’appartenance. 

Dans le parcours d’un marchand de biens, les refus sont inévitables et font partie intégrante du processus. La clé réside dans la manière de les anticiper et de les transformer en opportunités.

Pourquoi les refus nous impactent-ils autant ?

  • Un héritage psychologique : le rejet réveille une peur ancestrale, celle d’être exclu du groupe. En tant qu’êtres sociaux, nous associons instinctivement le refus à une forme d’exclusion, ce qui peut déclencher une insécurité émotionnelle profonde.
  • Une interprétation personnelle : essuyer un refus est souvent perçu comme une remise en question de notre légitimité ou de nos compétences. Cette perception, bien que fréquente, peut freiner votre progression si elle n’est pas maîtrisée.

Comment transformer les refus en opportunités ?

1. Changez de perspective

Un refus ne remet pas en cause vos capacités, il fait simplement partie du métier. Dans l’activité de marchand de biens, il est courant que 8 à 9 offres sur 10 soient refusées ou renégociées. Ce ratio reflète la réalité du terrain, et non un échec personnel.

2. Normalisez les refus

Si vos demandes passent systématiquement sans opposition, cela peut indiquer un manque d’audace dans vos propositions. Osez demander davantage, quitte à essuyer plus de refus : c’est souvent dans ces négociations ambitieuses que se trouvent les meilleures opportunités.

Découvre comment trouver rapidement ta première opération de marchand de biens

3. Restez focalisé sur vos objectifs

Vous êtes légitime à défendre vos intérêts, que ce soit pour négocier un prix, un délai ou une condition avantageuse. Dans le pire des cas, le refus vous permet de passer rapidement à la prochaine opportunité sans compromettre vos ambitions. 

Gardez en tête qu’une seule opération réussie peut compenser plusieurs propositions infructueuses.

En apprenant à apprivoiser les refus, vous développez une résilience essentielle dans cette activité exigeante. Accepter ces « non » comme des étapes normales, voire nécessaires, vous permettra d’avancer avec plus de sérénité et de rester concentré sur ce qui compte vraiment : vos objectifs à long terme.

Pour conclure, les peurs et les refus sont des réalités inévitables dans le métier de marchand de biens. Mais loin d’être des obstacles insurmontables, ils peuvent devenir des leviers pour progresser. En identifiant vos craintes, en anticipant les risques et en normalisant les refus, vous serez en mesure d’aborder chaque étape avec une plus grande sérénité.

Rappelez-vous : ce qui fait la différence, ce n’est pas l’absence de peur ou de rejet, mais votre capacité à les gérer et à avancer malgré eux. Chaque expérience, qu’elle soit positive ou négative, vous rapproche un peu plus de vos objectifs et renforce vos compétences.

Pour aller plus loin et perfectionner vos méthodes, découvrez nos formations spécialisées. Conçues pour répondre aux besoins des marchands de biens, elles vous aideront à maîtriser la négociation, à mieux gérer les risques et à transformer chaque projet en une réussite durable.

Commandez dès aujourd’hui le livre “Devenir marchand de biens”

Un guide pratique et actionnable qui vous permettra de lancer votre activité de marchand de biens en évitant les pièges et erreurs de débutants.

OBTENEZ VOTRE MASTERCLASS OFFERTE

La fiscalité du marchand de biens

Les base de la TVA du marchand de biens, l’imposition des bénéfices et le choix de société.

Comment gagner facilement 60 000€

À travers une opération de rénovation que n’importe qui peut réaliser, avec la bonne méthode.

Le financement

Comment se faire financer vos opérations et lancer une activité d’achat-revente même sans apport.